Le défit et l’originalité de cette pièce repose sur l ‘élaboration d’un langage chorégraphique directement en rapport avec l’éclairage, en travaillant à partir de sources lumineuses mobiles, déclenchées et manipulées par les interprètes.
Cette création puise son inspiration à même son titre Switch
Switch est le mot utilisé communément pour désigner l’interrupteur. Sa mise en action provoque un changement, brutal, sur nos perceptions.
Switch s’inscrit dans une démarche interdisciplinaire ou la danse, l’l’éclairage et la musique sont intimement liés. Dans cette pièce, la lumière et le son, orchestrés de l’intérieur par les danseurs et les concepteurs, agissent comme des partenaires de mouvement, au même titre que des interprètes.
Sur scène, 3 danseuses créent un dialogue intime et poétique avec la matière. Construisant et déconstruisant sans cesse l’environnement sonore et visuel, elles se posent à la fois comme créatures et créatrices d’un univers en perpétuel transformation, bouleversant les perceptions du corps, de l’espace et du temps.
En jouant de cette façon avec la lumière et le son, Switch nous plonge dans un univers morcelé, un jeu entre l’ombre et la lumière, entre l’absence et l’existence, plaçant le spectateur au cœur d’une expérience sensorielle intense et inédite.
Durée : 50 minutes
Durée de la pièce : 50 minutes
Chorégraphe Séverine Lombardo/ interprètes Annick Brault, Élodie Lombardo, Myriam Tremblay/ Compositeur, manipulation en direct Guido Del Fabbro/ Conception d’éclairage David Desrochers et Séverine Lombardo/ Conceptrice des costumes Jasmine Catudal/ Répétitrice Christine Charles.
Crée et présentée à Tangente du 23 au 26 novembre 2006
Reprise dans 5 maisons de la culture à Montréal entre le 12 avril et le 8 mai 2008 et au OFFTA le 26 mai 2008
« Impossible de s’installer dans une lecture tranquille de ce qui se déroule sous nos yeux. Ce sont tous nos sens qui sont interpellés, mis en alerte. Car dans le noir, les corps se meuvent, vivants, en interraction sensible avec ceux que l’on voit. Alors l’espace s’élargie. On le sent s’étirer comme un nageur en haute mer peut sentir l’immensité des profondeurs qui s’abîment dans le noir juste en dessous de lui….Une pièce d’une grande inventivité et d’une sensibilité qui laisse imaginer de futurs prouesses pour la jeune chorégraphe Séverine Lombardo »
Fabienne Cabado, pour Switch, DfDanse
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