Ressac Memories : création d’Élodie et Séverine Lombardo en collaboration avec les étudiants du département de danse de l’UQAM: Alexandra Brady, Maryse Belair, Claudia Chan Tak, Diana Catalina Cardenas, Massiel De la Chevrotière Portela, Anne-Flore De Rochambeau, Marika Dumoulin Lafond, Marie Andrée Gelac, Emmanuelle Gerin, Maude et Sandrine Gobeil, Zoé Martine Olivier, Marine Rixhon, Gelymar Sanchez, Sébastien Talbot, Liane Thériault, Karine Théoret, Marie-Eve Tremblay.
Quelques mots sur le processus :
Habituellement Élodie et Séverine chorégraphient l’une pour l’autre. Avec cette création, les sœurs ont choisi de joindre leurs forces créatives pour former une nouvelle entité : un chorégraphe à deux têtes. C’est la première fois que le tandem gémellaire travaille avec un groupe de 18 interprètes et de surcroît, des étudiants. Créer dans ce contexte, c’est revisiter et découvrir de nouvelle façon de procéder. Les sœurs Schmutt n’utilisent ni formule, ni recette et laisse une très grande place à l’intuition pour mettre en place de nouveaux univers. Élodie et Séverine ont travaillé avec la même exigence et rigueur professionnelle auprès de ces jeunes danseurs, pour leur faire vivre un processus de création réaliste. Chorégraphes, interprètes et collaborateurs ont plongé dans la nouveauté, l’inconnu et ont su profiter de cette belle opportunité pour relever de véritable défi que nous avons le plaisir de vous livrer ce soir.
Quelques mots sur la pièce
Que reste-il de nos ancêtres ? une transmission orale, des photos jaunies, des lieux, des odeurs, des sensations incrustés dans les parois de nos cerveaux ? des traces inscrites dans nos gènes, sous la peau, dans les os ? Ressac Memories fait remonter à la surface des terreurs ancestrales, des plaisirs surannés, une époque enterrée avec les os de nos prédécesseurs.
« C’était le temps des assiettes au mur, des papiers peints fleuris, des bouquets de lavande dans les armoires à linge. C’était aussi le temps des rafles, des chiens, des bombes et des bals musettes ».
Que reste-il à l’intérieur de nous?
À quel monde appartenons nous et pour combien de temps encore?
À nos grands parents et à ceux des autres.
Chorégraphe : Élodie et Séverine Lombardo
Durée : 60 minutes
Présenté à l’Agora de la Danse du 13 au16 avril 2011
Répétitrice : Myriam Tremblay
Musique original, conception sonore : Robin Pineda Gould
Extraits additionnels : Guy Lombardo and his Royal Canadians, Skeeter Davis, Lee Sexton. Incluant les textes de Sammuel Beckett et les voix et souvenirs de: Indy, Fiona, Marcin, Ralitsa, Sezen, Laura, Michel et Robin.
Conception costume et scénographie : Frédéric Gagnon
Conception d’éclairage : Lucie Bazzo
Direction technique : Jason Pomrensky
Direction de production : Robert Duguay
Content for the tab Vidéo
Énorme merci aux interprètes qui ont plongé avec enthousiasme dans notre univers, pour cette belle générosité, cet engouement et implication durant tout le processus. Merci infiniment à Robin et à Fred d’avoir généreusement prêté leur talent à cette pièce, pour leur présence constante, leur soutien et leur implication tout au long de ces 3 mois. Merci beaucoup à Myriam pour son expertise dans l’analyse du mouvement et l’aide précieuse qu’elle a apporté aux étudiants. Merci à Lucie pour sa créativité lumineuse et sa fidélité dans la mise en lumière des univers schmuttien. Merci à Katia et Dominique pour tout le visuel entourant cette production. Merci aux amis turcs, bulgares, polonais, allemands, français canadiens et mexicains qui ont prêté leur voix pour la bande sonore de cette pièce. Grand merci au Village des Valeurs de nous avoir si généreusement fournit pour habiller scène et interprètes. Merci également à nos donateurs anonymes d’avoir contribué à cet effort de guerre.
Merci à l’agréable et efficace Jason et à l’équipe technique de l’Agora, à Alain Bolduc et Robert Duguay, qui ont été tour à tour de très efficaces directeurs de production. Un immense merci au département de danse de l’UQÀM pour nous avoir permis de vivre cette très belle aventure.
« Igloo, igloo, igloo » par Marion Gerbier Dfdanse, le 14 avril 2011
